Les règles de la norme NF C15-100 dans l’installation électrique

norme NF C15-100
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Introduction

   La norme NF C 15-100 précise la réglementation des installations électriques basse tension . Elle s’applique à la conception, la réalisation et l’entretien du réseau électrique pour toutes les installations celles des habitations ou des bâtiments professionnels et publics neuves ou entièrement rénovées.

   L’objectif de cette norme est d’assurer la sécurité des biens et des utilisateurs et les professionnels du secteur , mais aussi de garantir le bon fonctionnement de tous les équipements.

    La NF C 15-100, intègre des points clés notamment l’amendement 5, applicable depuis le 27 novembre 2015, et les deux arrêtés du 3 août 2016 sur la réglementation des installations électriques et sur les exigences techniques du réseau de communication dans les bâtiments d’habitation, applicables depuis le 1er septembre 2016.

   La norme NF C15-100 couvre tous les besoins en électricité des locaux :

  • la mise à la terre,
  • la protection des circuits,
  • les circuits lumières,
  • les circuits prises,
  • le circuit chauffage,
  • le circuit de volets roulants,
  • les protections contre la foudre,
  • la gaine technique de logement (GTL),
  • le tableau électrique,
  • la salle de bain,
  • la protection des personnes,
  • le réseau de communication,
  • les véhicules électriques.

La mise à la terre

   Dans toute installation électrique, la sécurité a une importance primordiale, le système de mise à la terre, est un aspect essentiel qui garantit cette sécurité. Le système de mise à la terre fournit un chemin pour la dissipation des courants de défaut et prévient les risques de choc électrique.

 

   Le système de mise à la terre fait référence au processus de connexion des appareils et installations électriques à la terre. Il s’agit de créer un chemin à faible résistance qui facilite la circulation d’un courant électrique excessif dans le sol, évitant ainsi les dangers potentiels.

   Le système de mise à la terre offre une protection aux utilisateurs contre les chocs électriques, les incendies et les dommages aux équipements électriques.

Mise à la terre
Mise à la terre

   Le système de mise à la terre se compose de divers composants qui fonctionnent ensemble pour fournir une protection efficace. Ces composants comprennent :

1. Électrode de terre : 

La prise de terre est une tige ou une plaque métallique enfouie dans le sol. Il agit comme un point de connexion entre le système électrique et la terre.

2. Conducteur de mise à la terre : 

Il s’agit d’un fil ou d’une bande conductrice qui relie le système électrique à la prise de terre. Il garantit un chemin à faible résistance pour les courants de défaut.

3. Borne de mise à la terre principale (MET) : 

Le MET est le point central où sont connectés tous les conducteurs de terre d’un bâtiment. Il est généralement situé à proximité du panneau électrique principal.

4. Conducteur de continuité de terre : 

Ce conducteur relie toutes les parties métalliques du système électrique, telles que les tuyaux, les équipements et les appareils, au système de mise à la terre. Il garantit que toutes les pièces conductrices restent au même potentiel.

Protection contre la foudre

   La foudre est un phénomène naturel qui intervient lorsqu’une grande quantité d’électricité statique s’accumule dans des zones de nuages d’orage, ou entre ces nuages et le sol.

L’intensité d’un foudroiement est de l’ordre de 10 à 20 millions de volts. La foudre frappe plus généralement dans les zones de haute altitude et touche plus particulièrement les arbres et les bâtiments causant  des dégâts importants

   En effet, lorsque la foudre s’abat, elle génère une tension et un champ électrique très intense qui génèrent des impulsions électriques très puissantes qui sont susceptibles de dégrader les matériels électroniques sensibles (téléviseurs, ordinateurs, etc.)

L’importance de mise en place d’un parafoudre

   La foudre peut avoir un impact sur votre habitation et ses équipements, même si elle ne tombe pas directement sur votre maison. En effet, si la foudre s’abat sur un poteau électrique ou un transformateur desservant votre habitation, vous pouvez être exposé à des surtensions.

   En installant un parafoudre vous vous épargnerez bien des déconvenues : le parafoudre complète l’installation d’un paratonnerre et dans certains départements très exposés au foudroiement, il est même obligatoire.

Parafoudre Schneider
Parafoudre Schneider

Protection des personnes

   La protection des personnes se fait par un disjoncteur différentiel.

   Un disjoncteur différentiel est un dispositif  à courant résiduel (DDR). Cela signifie qu’il assure la protection des personnes et qu’il permet d’interrompre automatiquement le courant électrique en cas de défaut d’isolement.

 Le disjoncteur différentiel assure également la protection du matériel contre les surcharges et surintensités. Pour simplifier, le disjoncteur différentiel est la combinaison des fonctions d’un disjoncteur divisionnaire et de celles d’un interrupteur différentiel.

Disjoncteur différentiel Chint
Disjoncteur différentiel Chint

Principe de fonctionnement

   Un disjoncteur différentiel est doté de deux fonctions : magnéto-thermique et différentielle. La partie magnéto-thermique assure une protection contre les échauffements et les courts-circuits. La fonction différentielle permet d’évaluer la différence entre le courant qui est envoyé par la Phase et celui qui est reçu par le Neutre  même légère.

   Si l’intensité n’est pas la même au retour du courant, c’est qu’il y a un défaut d’isolement quelque part, qu’une partie du courant « fuit ». Le disjoncteur différentiel détecte cette différence et coupe le courant pour éviter tout risque d’électrisation.

   Le disjoncteur général, qui assure une protection globale de toute l’installation, intègre lui aussi une protection différentielle mais avec une sensibilité beaucoup moins grande que celle d’un disjoncteur différentiel : 500 mA contre 30 mA selon les préconisations de la norme NF C 15-100. L’installation de disjoncteurs différentiels à chaque ligne du tableau électrique permet donc d’ajouter un niveau de protection supplémentaire entre le disjoncteur principal et les disjoncteurs divisionnaires.

  Ainsi, si l’appareil protégé par le disjoncteur différentiel présente un disfonctionnement, seul son circuit électrique est interrompu.

Les caractéristiques électriques d’un disjoncteur différentiel

  • Tension nominale :un disjoncteur différentiel peut être utilisé pour un circuit électrique monophasé ou triphasé. Cela dépend de sa tension nominale, qui correspond à 230V pour du monophasé et du 400V pour du triphasé.                                                                                                     
  • Courant assigné :il correspond au calibre du DDR et donc à son intensité nominale. Elle varie de 2A à 63A. Pour les installations électriques résidentielles, les calibres les plus utilisés sont 10A, 16A, 20A et 32A.                                                                                          
  • Nombre de pôle :le disjoncteur différentiel peut être Uni + Neutre (Phase et Neutre), bipolaire (deux pôles Phase), tripolaire (trois pôles Phase) ou tétrapolaire (trois pôles Phase et un Neutre).                                                                                                                                 
  • Mode de raccordement :le DDR peut être équipé de bornes à vis (nécessitant un tournevis, de préférence isolé) ou de bornes auto (il suffit d’insérer les dents du peigne d’alimentation au sein des bornes, aucun outil n’est nécessaire). Un disjoncteur différentiel de 32A à bornes auto possède systématiquement des bornes à vis sur le départ et ce quelle que soit sa marque.                                                                                          
  • Type :en résidentiel, il existe trois types de DDR. Il s’agit des types A, AC et HPI.                         
  • Sensibilité :la norme NF C 15-100 impose une sensibilité de 30mA pour tout DDR protégeant un circuit électrique d’une installation domestique.

La protection de circuits

  Le problème le plus grave dans un circuit est peut-être un court-circuit direct. Le terme        « court-circuit direct » décrit une situation dans laquelle un point du circuit, où la pleine tension du système est présente, entre en contact direct avec la terre ou le côté retour du circuit. Cela établit un chemin pour le flux de courant qui ne contient aucune résistance autre que celle présente dans les fils transportant le courant, et ces fils ont très peu de résistance.

  Dans le cas d’un court-circuit direct, provoquerait une génération rapide de chaleur. Si le flux de courant excessif provoqué par le court-circuit n’est pas contrôlé, la chaleur dans le fil continuera, provoquant  la fusion d’une partie du circuit.

  Pour protéger l’installation électrique contre les dommages et les pannes causés par un courant excessif, un dispositif de protection est installé dans les systèmes. 

  Ce dispositif de protection de circuit, a un objectif de protéger les unités et les fils du circuit en ouvrant le circuit de manière à arrêter le flux de courant lorsque le courant devient supérieur à ce que les fils peuvent transporter en toute sécurité. 

Le disjoncteur

   Le disjoncteur est couramment utilisé à la place d’un fusible et est conçu pour couper le circuit et arrêter le flux du courant lorsque le courant dépasse une valeur prédéterminée. Contrairement au fusible, le disjoncteur peut être réarmé ; alors que le fusible ou le limiteur de courant doit être remplacé.

Disjoncteur
Disjoncteur

   Il existe plusieurs types de disjoncteurs ,l’un est de type magnétique. Lorsqu’un courant excessif circule dans le circuit, il produit un électro-aimant suffisamment puissant pour déplacer une petite armature, qui déclenche le disjoncteur. Un autre type est l’interrupteur ou disjoncteur de surcharge thermique. Il s’agit d’une bande bimétallique qui, lorsqu’elle surchauffe à cause d’un courant excessif, se plie d’un loquet sur le levier de l’interrupteur et permet à l’interrupteur de s’ouvrir.

   La plupart des disjoncteurs doivent être réinitialisés à la main. Si la condition de surcharge persiste, le disjoncteur se déclenchera à nouveau pour éviter d’endommager le circuit.

Tableau de choix du conducteur et protection des circuits
Tableau de choix du conducteur et protection des circuits

La GTL

   La gaine technique de logement est au cœur de l’installation électrique de l’habitation. Elle comprend le disjoncteur d’abonné, le tableau électrique et le coffret de communication. La GTL doit être directement accessible depuis le logement : soit à l’intérieur du logement, soit dans un local annexe communicant par l’intérieur du logement (garage, cellier…).

   L’ETEL (espace technique électrique du logement), défini à l’amendement 5 de la norme NF C 15-100, délimite l’espace réservé à la GTL, ainsi qu’aux arrivées et départs des circuits électriques.

GTL - image Legrand
GTL- image Legrand

Une GTL contient plusieurs éléments :

  1. Le tableau de contrôle: celui-ci comprend le disjoncteur de branchement (disjoncteur d’abonné) ainsi que votre compteur électrique.                                                                               
  2. Le tableau de répartition : cet élément correspond au tableau électrique de votre habitation (avec 20 % d’emplacements libres), c’est-à-dire toutes les arrivées et les départs de vos circuits électriques. Pour installer davantage de circuits (c’est le cas des grandes maisons), vous avez la possibilité de poser un tableau divisionnaire, dissocié de la GTL.                                                                                                                                 
  3. Le coffret de communication, avec sa commande DTI et les arrivées et départs des réseaux de communication ( des prises RJ45). Si vous en avez l’utilité, le coffret de communication peut être équipé d’un répartiteur TV et de prises de courant.                   
  4. Si vous bénéficiez de la fibre optique, votre raccordement nécessite la présence d’un dispositif de terminaison intérieure optique. Prévoyez pour cette opération un rail DIN mesurant au moins 100 mm.                                                                                               
  5. Rester accessible en toutes circonstances aux personnes occupant le logement, en cas de coupure d’urgence ou de panne électrique. Pour ce faire, prévoir un passage libre de 70 cm minimum, maintenu dégagé, devant la GTL.                                                   
  6. Eviter l’axe d’une poutre. Cela risquerait de gêner les évacuations des départs et des arrivées, vers le haut ou vers le bas.                                                                                                 
  7. Être installée à distance des canalisations de fluides (gaz, eau…), de chauffage et ou de ventilation.                                                                                                                                 
  8. Se situer à plus de 10 cm d’une installation de gaz, à plus de 40 cm d’une source de chaleur non isolée thermiquement et à plus de 60 cm d’un point d’eau.                                 
  9. Présenter des parois internes planes, sans décrochement, sans obstacle et sans rugosité anormale.                                                                                                                         
  10. Être matérialisée en partie basse pour des départs et des arrivées s’effectuant par
    le bas, en partie haute pour des départs et des arrivées intégrés par
    le haut, et du sol au plafond pour des départs et des arrivées réalisés
    par le haut et par le bas.                                                                                                                 
  11. La commande du disjoncteur d’abonné doit être installée à 0,90 m minium et à 1,80 m maximum du sol. S’il s’agit d’un logement destinés à des personnes à mobilité réduite, la hauteur maximale est fixée à 1,30 m au-dessus du sol fini.                                               
  12. Les disjoncteurs du tableau électrique doivent être placés à 0,9 m minimum dans coffret sans porte, ou 0,50 m minimum dans coffret avec porte, et à 1,80 m maximum du sol. Si la GTL est fermée (porte), la rangée la plus basse du tableau de répartition électrique sera obligatoirement située à une hauteur minimale de 0,50 m. Pour des personnes à mobilité réduite, prévoir une hauteur comprise entre 0,75 et 1,30 m.                                       
  13. Les équipements de communication (socles de prises de courant) doivent être installés à une hauteur maximale de 1,30 m, et à une hauteur minimale de 0,05 m du sol fini.

Circuit lumière

   Toute installation électrique de circuits d’éclairage doit tenir compte de la norme NF C 15-100, dont le principal objectif est d’améliorer la sécurité et le confort des personnes.

Les règles essentielles de la norme se  résume en plusieurs points :

  • le placement obligatoire de certains dispositifs (interrupteurs, boîtiers et socles électriques…)
  • le nombre minimal et le type de point d’éclairage à installer dans chaque pièce (pour permettre l’installation d’un luminaire ou d’une applique murale)
  • le nombre et la configuration des circuits d’éclairages

les points d’allumage

Dans chaque pièce, il faut installer au moins 1 point d’allumage (ou interrupteur) près de chaque accès. L’interrupteur sera situé à une hauteur comprise entre 0,90 et 1,30 m.

les points de centre

Toute alimentation électrique d’un point d’éclairage, doit être terminée par une boîte de connexion pour luminaire équipée.

Les boîtes des points de centre permettent la suspension d’un luminaire (plafonnier, lustre…) au plafond, généralement au centre.

les points d’éclairage pour le séjour, la cuisine et la chambre

Il faut placer obligatoirement dans les pièces comme le séjour, la cuisine et la chambre, au moins 1 point d’éclairage central (point de centre) équipé d’un socle  (Dispositif de Connexion Luminaire). Cela  ne vous oblige pas à placer un luminaire au centre du plafond de ces pièces, mais celles-ci doivent impérativement être pré-équipées pour en laisser la possibilité.

les points d’éclairage pour la salle de bains

La salle de bains doit comporter 1 point d’éclairage équipé d’un socle . Ce point d’éclairage doit être équipé d’un luminaire protégé́ contre les projections d’eau. Si votre installation est en cours de finalisation et que votre luminaire n’est pas encore posé, il est obligatoire de protéger la boîte connexion pour luminaire contre les projections d’eau, grâce à un obturateur.

Par exemple, si vous souhaitez installer un point d’éclairage dans le volume 2 ou dans le volume caché (sous la baignoire), vous devez le protéger contre les projections d’eau.

les points d’éclairage pour l’entrée

Pensez à l’éclairage de votre extérieur ! La norme NF C 15-100 impose un point d’éclairage extérieur au dessus de chaque accès.

Astuce :vous pouvez installer un interrupteur à témoin lumineux vous permettant de savoir si la lumière est allumée à l’extérieur.

les points d’éclairage pour les autres pièces

Les autres pièces et dégagements de plus de 4m2 (sauf WC) doivent comporter au moins :

  • 1 point lumineux central terminé par une boîte pour connexion luminaire équipée d’un socle
  • ou 1 point lumineux en applique murale terminé par une boîte pour connexion luminaire équipée d’un socle DCL.

les quantités de points lumineux par circuits électriques à respecter

Chaque circuit d’éclairage doit comporter un conducteur de protection raccordé à la terre, et être protégé par un disjoncteur (16A maxi).

La section des fils électriques employés dans un circuit d’éclairage ne devra pas être inférieure à 1,5 mm2.

Au maximum, chaque circuit d’éclairage devra desservir 8 points lumineux (plafonniers, appliques, prises commandées). Par exemple, si vous avez 16 points d’éclairage à installer dans votre logement, cela vous impose de créer au moins 2 circuits d’éclairage indépendants.

Au minimum, le logement doit toutefois être équipé de 2 circuits d’éclairage (ou 1 seul dans le cas d’un studio), pour assurer une continuité de service et ainsi ne jamais se retrouver dans le noir complet lors d’une coupure de courant sur un des 2 circuits.

Le circuit prises

   La norme électrique NF C 15-100(1) recommande qu’un nombre minimum de prises électriques soit installé chez vous, dans le séjour, la chambre, la cuisine, et les autres pièces. Objectif : augmenter la sécurité et le bon fonctionnement de votre installation, ainsi que le confort d’utilisation de vos appareils électriques.

Tableau prises courant
Tableau prises courant

Prises pour la cuisine

   Les prises de la cuisine sont alimentées par un circuit électrique dédié, hors prises commandées ou spécialisées : four électrique, lave-vaisselle, plaques de cuisson… La norme NF C 15-100 recommande d’avoir un nombre minimum de prises électrique selon la surface de votre cuisine. Si elle fait moins de 4 m², il est recommandé de poser au minimum 3 prises électriques. Si votre cuisine, fait plus de 4 m², alors 6 prises électriques minimum sont recommandées, dont 4 minimum au dessus du plan de travail.

Vous avez également l’option d’ajouter pour la hotte, une prise en plus, qui doit être posée à 1,80m minimum du sol.

Prises pour le séjour

Dans le séjour, la norme NF C 15-100 recommande d’avoir au minimum 5 prises électriques, si votre séjour fait moins de 28 m². Au-delà, 7 prises électriques minimum sont recommandées ainsi que 2 prises supplémentaires minimum à proximité des prises de communication RJ 45.

Prises pour la chambre

   Quelle que soit la superficie de la chambre, la norme NF C 15-100 impose un total minimum de 3 prises électriques.

Prises pour les autres pièces

   Dans toutes les autres pièces de la maison dont la superficie dépasse les 4m² (hors WC), la norme NF C 15-100 recommande de poser au minimum 1 prise électrique.

Si vous avez une prise RJ 45 dans votre pièce, pensez à mettre une prise électrique à proximité.

Les quantités de prises par circuits électriques

La norme NF C 15-100 vous conseille sur la quantité de prises à installer en fonction de la section de câble utilisée. La protection est elle aussi dépendante de la section de câble.

   Selon la norme NF C 15-100, il est recommandé de ne pas dépasser 8 prises électriques sur du fil en 1,5mm².

12 prises maximum pour un fil de 2.5 mm²

Circuit volet roulant

   Pour pouvoir brancher ses volets roulants sur un disjoncteur, il faut déjà connaître la puissance d’un moteur de volet roulant. Selon le nombre de volets installés, vous ne pourrez pas utiliser le même nombre d’ampérages pour votre disjoncteur. Il est possible d’installer des disjoncteurs allant de 10A à 25A en fonction de nombre de volets roulants et la puissance de moteurs.

Circuit chauffage

   La norme NF C 15-100 impose un circuit chauffage spécifique et des protections adaptées.

Le tableau suivant illustre le calibre de  disjoncteur et la section du fils à utiliser par trancheDe puissance

Tableau circuit de chauffage
Tableau circuit de chauffage

Tableau de communication

La norme NF C 15-100 énonce que toutes les arrivées des courants faibles et des courants forts au sein d’une habitation doivent se situer en un même endroit. Celui-ci, l’espace technique électrique du logement (ETEL) centralise tous les circuits électriques de votre installation au sein de la gaine technique de logement (GTL). C’est là que doit se trouver le coffret de communication, centre névralgique des courants faibles . Il prend place sous le tableau électrique et le disjoncteur d’abonné

   La norme NF C 15-100 détermine la composition minimale du coffret de communication. Celui-ci doit permettre de raccorder et desservir 3 types d’équipements :

  • la téléphonie
  • l’informatique
  • la télévision
Tableau de communication
Tableau de communication

Pour la téléphonie

C’est le boîtier DTI (dispositif de terminaison intérieure) qui fait office de point de livraison pour les opérateurs de télécommunication. 

 Le boîtier DTI, équipé d’une prise test, doit s’installer sur un rail DIN de 10 cm de large. Le signal téléphonique est ensuite diffusé sur un répartiteur qui guide la ligne vers les prises RJ11 ou RJ45.

Dans le cas où vous voudriez être raccordés au réseau avec la fibre optique, vous devrez également ajouter un dispositif de terminaison intérieur optique (DTIO).

Pour la télévision

La réception des signaux TV peut se faire directement via votre box internet, si vous en êtes équipés. Dans le cas contraire, vous devez équiper votre coffret multimédia d’un matériel complémentaire :

  • si vous recevez les chaînes de télévision via une prise coaxiale, votre coffret communication doit être équipé d’un répartiteur coaxial ;
  • si votre télévision est distribuée via une prise RJ45, la répartition du signal TNT dans votre logement se fait grâce à un amplificateur TV.

Pour les équipements informatiques

   Afin de relier l’ensemble de vos équipements multimédia au réseau informatique, votre coffret de communication doit comprendre au moins 4 socles RJ45, catégorie 6 blindée (STP). Ceux-ci constituent le bandeau de brassage et permettent d’alimenter chaque prise terminale de votre habitation.

Pour relier votre box Internet à plusieurs équipements multimédias à la fois (ordinateurs, consoles de jeux, etc.), vous pouvez installer un switch directement au sein du coffret de communication. Vous devrez alors prévoir d’installer une prise classique avec terre.

Les autres composants du coffret VDI

Par mesure de sécurité, la norme NF C 15-100 impose également la présence d’un bornier de terre au sein de votre coffret de communication.

Vous pouvez aussi installer un filtre maître ADSL afin de limiter les interférences entre les fréquences du téléphone et de la box. Cela n’est toutefois pas une obligation.

Véhicules électriques

   La Norme NF C 15-100 impose un circuit électrique dédié par prise de recharge de véhicule électrique Green’up.

PROTECTION POUR VÉHICULE ÉLECTRIQUE

Elle doit être protégée à minima par une protection différentielle de type A – 30 mA et d’un disjoncteur de calibre adapté.

 

Disjoncteur différentiel type A- Legrand
Disjoncteur différentiel type A- Legrand

   J’espère que cet article vous a été utile, pour bien réaliser les travaux de vos installations électriques selon les normes.

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